Toute jeune déjà, je rêvais d'écrire. Mais avant de m'y mettre vraiment, j'ai fait mes devoirs et je suis devenue une boulimique de lecture.
Puis, je l'avoue, j'aime bien regarder des films et la télé. Ou, je devrais me confesser, je regarde plutôt Tou.tv et Netflix ces derniers temps. Car nous n'avons plus le câble, mais nous avons adopté l'antenne HD.
Ces intérêts ont tous un point central: se faire raconter des histoires. L'être humain a toujours eu besoin de raconter et de se faire raconter. Aujourd'hui, on peut même lire les histoires de nos proches par le biais des différents médias sociaux. C'est pourquoi j'affirme que je ne connais personne qui n'aime pas une bonne histoire et je suis prête à parier que vous non plus.
L'être humain a toujours eu besoin de raconter et de se faire raconter des histoires.
De mon côté, des histoires je m'en suis inventées depuis que je suis toute jeune. Généralement avant de m'endormir, mais pas seulement. Je crois que j'ai toujours porté cela en moi. Inventer des scénarios, imaginer des récits parfois extraordinaires, parfois réalistes.
Quand la muse frappe encore
Après avoir signé mon premier contrat avec mon copain producteur, j'ai du apprendre l'attente. Il en sera d'ailleurs question dans un prochain articles. Dans cette attente, j'ai quand même trouvé l'inspiration pour d'autres projets. Il y en a un qui me faisait de l'œil depuis un bon moment déjà: mon roman jeunesse Parallèles. Mais il s'agit d'un roman complexe et je ne me sentais pas prête à commencer par cette histoire, certes riche, mais un peu intimidante pour une auteure débutante comme je l'étais.
C'est alors qu'un beau matin, l'idée d'un autre roman m'est apparue. Cette journée-là, j'ai écrit un bon vingt pages. Au final, Histoire de Z.o.m.b.i.e. s'est écrit tout seul en quelques semaines. J'avais parfois l'impression que ce n'était pas moi qui avais le contrôle et je me laissais glisser au fil des mots. Je me fis même surprendre à plusieurs reprises par ce qui s'y passait. Les gens qui écrivent pourront vous le confirmer: ce sentiment n'est pas si rare qu'on peut le croire. C'est un sentiment puissant, exaltant et addictif.
Lorsque j'ai eu terminé le premier jet de mon premier roman, j'ai décidé de le faire lire à quelques-uns de mes proches. Les commentaires étaient très positifs. J'ai retravaillé mon texte pour l'améliorer et l'un de mes amis m'a alors dit cette phrase apparemment bénigne: «J'ai hâte de lire la suite». J'étais estomaquée. Une suite? Vraiment? Est-ce que je saurai quoi dire? Après réflexion, j'ai effectivement pensé qu'il y avait matière à une suite. Mais je n'étais pas non plus convaincue que je pourrais y parvenir. J'ai alors décidé de plonger dans le deuxième tome, soit Histoire de z.O.m.b.i.e. Et, à ma grande surprise, ce dernier aussi semblait vouloir s'écrire tout seul. Je l'avoue, un peu moins que le premier, mais tout de même. En quelques semaines encore j'ai pu terminer mon premier jet.
Et maintenant...
Quelques temps après avoir terminé le premier jet de mon deuxième tome, je devais le laisser mariner avant de pouvoir le retravailler. J'ai donc commencé avec enthousiasme le troisième tome. Entre temps, j'avais envoyé mon premier tome dans des maisons d'édition. Et après avoir expérimenté les longs délais des éditeurs, j'ai décidé de mettre ce troisième volet de ma série sur la glace. S'il n'était pas retenu, je devrais peut-être mettre mon énergie sur autre chose.
C'est alors que j'ai foncé. J'ai débuté mon roman Parallèles. Mon monstre, comme je l'appelais. Et j'y ai plongé la tête la première comme pour mes autres romans. Mais il est certain qu'en raison de sa complexité, j'ai rencontré jusqu'ici plus de nœuds d'écriture que pour Histoire de z.o.m.b.i.e. Or, à ce jour, j'avance toujours et je me laisse porter par ma muse qui a la bonté de venir encore me visiter lors de mes séances d'écriture. J'en suis presque à la moitié et je suis comblée. Je fais ce que j'aime le plus: raconter des histoires.
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