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Et maintenant?

Aujourd’hui, je ne vous parlerai pas de la COVID-19, ni du confinement. Enfin, pas directement. Aujourd’hui, je me contente de vous donner quelques nouvelles au sujet d’un de mes projets. Mais avant tout, je prendrai quelques instants pour vous expliquer la raison de mon silence des derniers mois.

Je commencerai par vous raconter qu’il y a à peine plus d’un an, j’ai été approchée par deux maisons d’édition qui manifestaient leur intérêt pour ma série de livres Histoire de Z.O.M.B.I.E.S. Vous avez bien lu : pas une, mais deux!

Au début, vous pouvez vous imaginer, j’étais au septième ciel. Enfin! Des réponses positives après tous ces mois d’attente! J’en ai cependant parlé à très peu d’entre vous, car je voulais attendre que le tout soit concret, officiel. Comme lorsqu’on apprend que l’on est enceinte, mais qu’on préfère attendre au troisième mois pour annoncer la nouvelle. J’attendais qu’il y ait un contrat signé en belle et due forme, quoi. J’ai probablement eu raison de le faire.

L’une des maisons d’édition s’est dite intéressée à me publier, mais, que pour des raisons de marketing, elle souhaitait publier tous les livres en même temps, en 2020. Aussi, elle ne souhaitait pas publier plus de trois ou quatre tomes*. Après que j’aie accepté, on m’a dit qu’on parlerait de contrat un peu plus tard, quand je serais plus avancée.

Comme j’avais déjà bien entamé l’écriture du deuxième tome, en utilisant Olivier comme narrateur principal, j’ai été un peu déçue, mais pas plus que ça. En fait, je commençais à réaliser que six tomes, c’était trop. Le plus dur, par contre, allait être de recommencer le deuxième tome dans une nouvelle perspective. J’ai toutefois décidé de m’y atteler, sans un regard en arrière.

C’est à ce moment que la deuxième maison d’édition m’a contactée. Elle disait qu’elle avait beaucoup aimé le premier tome, mais qu’elle voulait voir la direction que prenait le deuxième avant d’aller de l’avant. Je leur ai proposé de leur envoyer ce que j’avais de fait, mais qu’il fallait comprendre que la trame narrative allait être appelée à changer et qu’il s’agissait d’un premier jet. Ceux et celles qui écrivent savent que le premier jet d’un roman est rarement de grande qualité. Aujourd’hui, je reconnais que c’était une mauvaise décision de ma part que de leur transmettre le manuscrit dans l’état dans lequel il se trouvait à ce moment-là. C’est à peine si je l’avais relu avant de leur envoyer. Erreur de novice. L’éditrice m’a alors signalé qu’elle ne souhaitait pas aller de l’avant avec ce que je proposais alors et je dois dire que je la comprends un peu. Elle m’a tout de même suggéré de lui renvoyer le tout quand les trois tomes seraient écrits (car j’avais alors décidé de faire une trilogie).

Je me suis dit que rien n’était perdu : l’autre maison d’édition semblait plus intéressée par ce que j’avais à proposer. Mais ma confiance a été ébranlée quand un (autre) éditeur de ma connaissance a remis en question leur façon de procéder. J’ai relancé la maison d’édition intéressée, afin de voir ce qui advenait des questions contractuelles, mais on m’a dit qu’on me reviendrait plus tard sur la question.


J’ai attendu longtemps, mais j’ai écrit. Pas autant qu’avant, car je me sentais prise dans une situation inconfortable. Je remettais en doute tout ce que je faisais. Et, il faut bien le dire, j’étais assez occupée ailleurs avec mon gros contrat d’écriture de Découverte! (cahiers d’apprentissage de 1re et 2e secondaire en science) et mes autres petits contrats de rédaction et de révision.

Je dois admettre que je ne croyais plus vraiment à la proposition de la maison d’édition, qui, je le savais, avait d’autres chats à fouetter. Or, j’étais découragée à l’idée de devoir recommencer le processus d’envoi (et surtout d’attente interminable) dans l’espoir qu’une autre maison d’édition s’engage à publier mes histoires.

En janvier, j’ai donc pensé à une solution alternative : l’autopublication. Mais je n’étais pas certaine de faire le bon choix. Certes, des maisons d’édition avaient reconnu le potentiel de ma trilogie, mais le snobisme du milieu, la difficulté à faire la promotion d’un roman autopublié représentaient des arguments défavorables à cette prise de décision. J’ai quand même décidé de retravailler à fond mon premier tome et de voir où ça me mènerait.

Aujourd’hui même, j’ai mis le point final aux cahiers d’apprentissage (yé!). J’ai terminé, il y a deux semaines, la « Xième » révision de mon premier tome, d’Histoire de Z.O.M.B.I.E.S. et j’ai décidé. J’ai décidé que, puisque les activités des maisons d’édition (comme plusieurs entreprises de ce monde) sont mises sur pause, j’allais foncer. Je vais donc envoyer mon manuscrit aux maisons d’édition la semaine prochaine (on ne sait jamais!), mais je n’attendrai pas non plus les bras croisés. Je vais autopublier le premier tome sur Amazon.

En effet, j’ai pensé qu’avec la situation actuelle, il y aurait peut-être des jeunes (et des moins jeunes, je l’espère!) qui aimeraient me lire. Que cela pourrait peut-être permettre à certains de s’évader. Et je ferai alors d’une pierre deux coups. Car je pourrai, par le fait même, enfin partager le fruit de mes labeurs et en finir (temporairement) avec l’attente.

Alors voilà. Je me relève les manches et je commence (ou plutôt je poursuis!) le travail. À l’ordre du jour : mise en page, quatrième de couverture, page couverture, marketing, etc. Et je risque de faire appel à vous. Pour voter au sujet de la couverture et possiblement des sous-titres. Aussi pour passer le mot : un nouveau roman pour adolescent (et les plus grands) s’en vient.


Et je vous rassure : il n’est pas obligatoire de lire toute la trilogie pour apprécier le premier tome. Ce dernier a d’ailleurs été écrit avec la perspective initiale d’en faire un seul roman. Si vous aimez, et que la demande est là, je songerai à la parution des deuxième et troisième tomes en temps et lieu.


À suivre...

Sur ce, je vous souhaite la santé, physique et mentale, et je vous envoie plein d’amour. Ça va bien aller. xx

* La série devait alors compter six tomes, soit un pour chacune de lettres du mot zombie, en l’honneur de chacun des personnages : Zoé, Olivier, Maxime, Bianca, Ian et Emma. Il n’y avait pas de S à Z.O.M.B.I.E.S. au début, ce qui me dérangeait, mais j’ai aujourd’hui réglé la question comme vous le verrez plus tard, si vous décidez de suivre mon aventure jusqu’au bout. ;)

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