En commençant à écrire, j’ai fait une grande rencontre. Une rencontre mythique, surnaturelle, invisible, mais puissante. J’ai rencontré ma muse.
Quand la muse s’invite
On a tous entendu parler d’elle. Et j’en ai déjà fait mention dans l’un de mes articles précédents. La muse. Mais, je dois vous avouer que crois que je l’ai bel et bien rencontrée. En fait, j’aurais tendance à dire que c’est souvent elle qui écrit à ma place, que je ne suis que son outil de diffusion. Je m’amuse parfois à m’imaginer être sa secrétaire particulière.
Oui, je sais, je vais vous paraître folle (et je le suis sans aucun doute !) ou en train d’exagérer lorsque je parle de tout cela, mais même de grands auteurs ont déjà évoqué ce phénomène. Pas que je sois une grande auteure, mais j’ai eu la chance de sentir l’inspiration me transporter au-delà de ce que je pensais pouvoir écrire et souvent à une vitesse démesurée. J’entre alors presque en transe, regardant mes doigts valser sur le clavier. Combien de fois ai-je été surprise par les mots qui défilaient alors à l’écran ? Par la tournure que prenaient mes écrits ? Tout cela est un sentiment incroyable et je vous souhaite tous un jour de le ressentir.
On a tous entendu parler d'elle. La muse, ce drôle de «concept» qui prend tant de place lors de la création.
Mon museau à mes côtés
Mais ma muse n’est pas ma seule source d’inspiration. J’ai la chance d’avoir un amoureux qui aime brainstormer avec moi. Lorsque nous nous adonnons à ce jeu, nous avons un plaisir fou et je ressors toujours de ces conversations avec de nombreuses nouvelles idées. Je donne alors à mon conjoint le surnom de museau. Il a une créativité débordante et il me permet de sortir de ma tête. Je suis extrêmement reconnaissante de son imagination parfois déjantée, car c’est grâce à elle que je laisse la mienne emprunter des chemins sortant de mon ordinaire.
Loin d’être seule
Vous l’aurez compris, je ne me sens jamais tout à fait seule lors du processus de création. Et le fait que je sois ce que Stephen King* et bien d’autres appellent en anglais une pantster**, cela m’amène à vivre des émotions surprenantes que j’espère bien faire vivre à mon tour à mes lecteurs.
NOTES :
* J’ai bien aimé l’essai que Stephen King a fait sur l’écriture et qui s’intitule On Writing. J’y ai entre autres découvert que même le roi de l’horreur doutait de lui par moment et qu’il était needy, notamment quand il devait se faire lire par sa conjointe à qui il cherche à plaire en tout premier lieu.
** Pantster : Définition tirée de l’anglais – qui écrit sur le bout de ses pantalons.
Dans un jargon plus prosaïque – qui ne planifie pas tous les détails et qui se laisse porter par son imagination durant l’exercice de son écriture.
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